Accounting for New Technology in Museum Exhibitions
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Dirk vom Lehn, Christian Heath
Dirk vom Lehn is Research Fellow with the Work, Interaction and Technology Research Group, Management Centre, King’s College London, United Kingdom.
Christian Heath is Professor and Director Work, Interaction and Technology Research Group, Management Centre, King’s College London, United Kingdom.
ABSTRACT
Museums of fine and decorative art are increasingly introducing computer-based interpretation devices such as Personal Digital Assistants (PDAs) and information kiosks into their exhibitions. Museum managers hope that such new technology will help raise visitor numbers, attract new audiences and enhance visitors’ experience of exhibits. Yet we know little about whether museums’ investment in digital resources is “paying off.” Conventional accounting methods and techniques largely assess whether investment in exhibitions leads to higher visitor numbers and increased revenue, but ignore the museum’s agenda and mission. Studies of visitor behaviour and learning focus on whether visitors attend exhibitions but largely lack methods to examine the quality of the museum experience. This paper is intended to contribute to debates about the adequacy of methods favoured in financial accounting and visitor studies to assess investment in new technology in museum exhibitions. It draws on two cases to explore how PDAs and information kiosks influence the ways in which visitors examine and experience exhibits. The findings are used to assess the deployment of new technology in exhibitions, to provide practical information for managers and designers who plan and develop such technologies for art museums, and to show how ethnographic and video-based methods can contribute to current practice in museum accounting.
KEYWORDS
Museums, interpretation, new technology, accounting, visitor studies
RÉSUMÉ
Les musées des beaux-arts et des arts décoratifs sont de plus en plus nombreux à mettre à la disposition de leurs visiteurs des guides d’interprétation informatisés comme les Personal Digital Assistants (PDA) et les kiosques d’information. Leurs directeurs espèrent que cette nouvelle technologie contribuera à accroître la fréquentation, à attirer de nouveaux publics et à rehausser l’expérience des visiteurs. Pourtant nous ne savons pas vraiment s’il est rentable pour les musées d’investir dans des ressources numériques. Les méthodes et techniques comptables classiques arrivent très bien à déterminer si les fonds investis dans des expositions se traduisent par une augmentation des recettes et du nombre des visiteurs, mais ne tiennent pas compte des objectifs et de la mission des musées. Les études sur le comportement et l’apprentissage des visiteurs s’intéressent à la fréquentation des expositions, mais sont largement dépourvues de méthodes permettant d’examiner la qualité de l’expérience des visiteurs. Cet article entend contribuer aux débats sur l’opportunité d’utiliser les méthodes privilégiées en comptabilité financière et dans les études de fréquentation pour estimer l’investissement dans la nouvelle technologie destinée aux expositions des musées. Les auteurs se fondent sur deux cas pour explorer l’influence des PDA et des kiosques d’information sur la manière dont les visiteurs examinent les œuvres exposées et en font l’expérience. Les résultats servent à évaluer l’utilisation de la nouvelle technologie dans les expositions, à fournir des renseignements pratiques aux directeurs qui planifient l’introduction de ces technologies dans les musées d’arts et aux concepteurs qui les développent, et à montrer l’apport à la pratique actuelle en matière de comptabilité muséale des méthodes ethnographiques et des méthodes ayant recours à la vidéo.
MOTS CLÉS
Musées, interprétation, nouvelle technologie, comptabilité, études sur les visiteurs
RESUMEN
Se observa en los museos de bellas artes y de artes decorativas una creciente tendencia a incorporar en sus muestras herramientas computarizadas de interpretación, tales como las computadoras de mano (popularmente denominadas “palmtops”, o PDA) o los kioskos de información, con la expectativa de que estas nuevas tecnologías contribuyan a aumentar la afluencia de público, captar la atención de nuevos segmentos y enriquecer la experiencia de quienes asisten a las exposiciones. Pero mal se sabe si la inversión que realizan los museos en los recursos digitales está dando el rédito esperado. Los métodos y técnicas convencionales de contabilización sirven para determinar si la inversión realizada se traduce en un aumento en la cantidad de asistentes y en las recaudaciones, pero no tienen en cuenta los objetivos y la misión de la institución. Por su parte, los estudios sobre el comportamiento y el aprendizaje del público asistente se interesan mayormente por saber si el público acude a las exposiciones pero, por lo demás, carecen de un método capaz de examinar la calidad de la experiencia vivida por el público. Este trabajo pretende aportar al debate para determinar si los métodos actuales de contabilización financiera y estudios de comportamiento son capaces de evaluar los resultados de la inversión en nuevas tecnologías en las exposiciones de los museos. A través del estudio de dos casos concretos, se analiza cómo las computadoras de mano y los kioskos de información influyen en la forma en que el público examina y “vive” la muestra. Los resultados obtenidos se utilizan para evaluar la utilización de las nuevas tecnologías en las exposiciones, ofrecer información práctica a los ejecutivos y diseñadores que planifican y desarrollan estas tecnologías para su uso en los museos de artes, y mostrar cómo los métodos etnográficos y los recursos de video pueden hacer su aporte a la práctica actual de contabilización en los museos.
PALABRAS CLAVE
Museos, interpretación, nuevas tecnologías, contabilización, estudios de comportamiento del público