IJAM Volume 13 Number 3 (PDF)
Produit: Revue
53,00 $ CA
MOT DE LA RÉDACTRICE EN CHEF
Chers lecteurs,
Ce numéro du printemps 2011 précède la tenue de la 11e Conférence internationale sur le management des arts et de la culture (AIMAC) qui se tiendra à Anvers, en Belgique, du 3 au 6 juillet 2011. Ce moment de rencontre est toujours attendu par les chercheurs et les praticiens du milieu des arts et de la culture et l’équipe de rédaction de l’IJAM y sera en grand nombre pour accueillir vos propositions et commentaires.
En lien avec l’AIMAC, nous vous proposons un article (Pérez-Cabañero et Cuadrado-García) qui relate l’évolution de la recherche en gestion des arts en analysant les comptes rendus de recherche présentés au cours des dix conférences qui ont eu lieu depuis 1991. Entre autres, on y apprend que les enjeux du marketing dominent la recherche présentée et que le domaine des arts est plus souvent choisi comme terrain d’études que les industries culturelles.
Par ailleurs, dans ce numéro, vous constaterez que le financement des arts par l’achat d’œuvres ou par le don est une préoccupation grandissante pour les gestionnaires et les chercheurs en gestion des arts. D’abord, l’article de Linderberg et Oosterlinck vise à mieux nous faire comprendre pourquoi les grandes banques belges s’engagent dans un processus de collectionnement d’oeuvres d’art. Cet article peut aider les chercheurs et les gestionnaires à mieux saisir les raisons qui poussent les grands collectionneurs d’entreprise à investir dans l’achat d’œuvres d’art.
De leur côté, Bertacchini et al. s’intéressent à la problématique du financement individuel, en Italie, en analysant ce qui motive les particuliers à faire des dons aux institutions muséales. Leur étude repose sur un sondage auprès de 1000 répondants et révèle que les motivations intrinsèques (soit celles qui émergent de la personne) ont plus de poids que les motivations extrinsèques, comme des incitatifs fiscaux. Dans l’article des collègues Roland J. Kushner et Randy Cohen, les auteurs amènent le lecteur sur le terrain de la mesure. Ils présentent le National Arts Index (NAI), un outil de mesure systématique de la vitalité des arts et de la culture aux États-Unis. Cet instrument, qui regroupe 76 indicateurs de l’activité artistique et culturelle aux États-Unis, a été conçu pour suivre l’évolution des changements dans la consommation de produits culturels et en comprendre les causes. L’article témoigne d’un effort croissant en gestion des arts pour mieux rendre compte de l’impact de l’activité culturelle dans un environnement donné. Le profil d’entreprise, écrit par Yannik St-James et François Colbert, nous proposent une analyse fort instructive sur le développement de pro-duits dans un théâtre de marionnettes géantes, le Théâtre Sans Fil établi au Québec.
Pour compléter, nous sommes heureux d’accueillir Antonella Carù à titre d’éditrice associée, pour le volet Marketing des arts et des industries culturelles. Elle remplace Madame Yannick St-James que nous remercions de sa très précieuse collaboration.
Bonne lecture !
Johanne Turbide
Rédactrice en chef