IJAM Volume 19 Number 2 (PAPIER)
Produit: Revue
84,00 $ CA
MOT DU REDACTEUR EN CHEF
Cet hiver, les articles choisis se partagent en trois thèmes principaux : les ressources humaines, le management et la recherche en marketing des arts et de la culture.
Le premier article d’Olivia Guillon intéressera tous ceux et celles qui gèrent ou qui enseignent la gestion d’organismes culturels. En se fondant sur une étude nationale sur la satisfaction et l’engagement au travail effectuée en France, l’article compare les résultats obtenus d’employés d’organismes culturels à ceux obtenus de travailleurs dans d’autres secteurs de l’économie pour déterminer si les premiers adhèrent davantage aux objectifs de leur employeur. Réfutant les idées reçues, l’auteure fait une analyse approfondie du peu d’écart dans la satisfaction et l’engagement au travail des employés et des gestionnaires culturels, tout en relevant certaines distinctions.
Dans le deuxième article, Neville K. Vakharia et Divya Janardhan explorent les concepts liés à la gestion du savoir-faire dans les organismes artistiques pour comprendre si des pratiques de gestion peuvent avoir un impact sur les mesures de performance financière et opérationnelle. En se fondant sur les résultats d’une enquête auprès de petits et moyens organismes américains des arts de la scène, les auteurs identifient un écart possible entre leurs pratiques de gestion et leur performance, ainsi que sept mesures de performance qui sont corrélées positivement aux pratiques axées sur le savoir-faire.
Le troisième article écrit par Antonella Carù, Maria Carmela Ostillio et Giuseppe Leone aide à mieux comprendre le rôle des musées d’entreprise dans le renforcement de l’image de marque et du patrimoine historique d’une compagnie. En utilisant comme modèle la marque Salvatore Ferragamo, l’article analyse comment son musée d’entreprise contribue à l’authenticité de la marque, à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de la compagnie.
L’article rédigé par Elisa Hernando et Sara Campo traite également de l’image de marque. Les auteures se sont demandé si la présence du nom de l’artiste pouvait influencer la valeur perçue d’une oeuvre d’art. Les résultats de leur analyse révèlent que le nom de l’artiste, quand il est utilisé comme une marque, a un impact sur l’évaluation générale et financière de ses oeuvres et sur le montant que les collectionneurs sont prêts à débourser pour les acquérir.
Enfin, Ina Ross a rédigé un Company Profile sur la compagnie de théâtre Ranga Shankara de Bangalore, en Inde. L’étude de cas suscite une réflexion intéressante sur la façon dont une institution associée à l’époque coloniale peut continuer à s’ancrer dans une communauté et à renforcer son image de marque.
André Courchesne
Rédacteur en chef